Jean-Paul Huchon, Président du Conseil régional d’Ile-de-France et Jean-Luc Laurent, Délégué spécial du Président sur le Grand Paris regrettent l’obstination du secrétaire d’Etat Christian Blanc à faire adopter par le Sénat son texte de loi relatif au projet de Grand Paris, qui constitue un véritable déni de démocratie.
Ils dénoncent ce passage en force alors même que les débats parlementaires ont montré les risques financiers et juridiques des dispositions contenues dans ce texte.
Le financement du projet de métro automatique du gouvernement repose sur un montage irréaliste et irresponsable qui pénalisera tout à la fois à la fois la compétitivité des entreprises franciliennes et le pouvoir d’achat des ménages. De plus, l’atteinte grave aux lois de décentralisation fait courir un risque constitutionnel et juridique.
Lors des débats parlementaires à l’Assemblée nationale comme au Sénat, le gouvernement n’a prêté aucune attention aux inquiétudes exprimées publiquement par de nombreux élus de la Région, des conseils généraux, de communes franciliennes et de Paris Métropole, au-delà des clivages politiques.
Surtout, ce projet ne répond en rien aux urgences des Franciliens, ni en matière de transports, ni en matière de logement et ne fait qu’aggraver le déséquilibre à l’ouest de la métropole francilienne.
Jean-Paul Huchon et Jean-Luc Laurent attendent que la Commission mixte paritaire prévue le 20 mai fasse preuve d’esprit de responsabilité en faisant prévaloir l’intérêt général à l’autoritarisme gouvernemental.
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